Re: Réjean Bérard
Posté par Valoy le 20/02/2018 16:47:13
Bonjour à toutes et tous,
Une interview de Réjean Bérard et une joli pièce trouvée récemment.
Tiré du journal Le Soleil du 25 juillet 2000, journaliste Kathleen Lavoie, à propos de l’expo PLEIN ART 2000.
Le potier Réjean Bérard en sera à sa 20e présence en 20 ans à Plein Art. Pour l’artisan de Saint-Augustin-de-Desmaures, une participation à l’événement représente 10 % de son chiffre d’affaires annuel. « Ça me permet de me faire connaître auprès des gens d’ici, mais aussi auprès des touristes. Au fil des ans, j’ai remarqué qu’ils reviennent périodiquement », explique Rcjean Bérard qui, malgré la popularité de son produit, doit se résoudre à ne pas l’exporter en raison de sa fragilité. Il faut dire q.e, additionnés à cette fragilité, les frais de transport qu’il aurait à encourir risqueraient de faire grimper considérablement le coût de ses pièces.
« C’est sûr que c’est difficile à faire voyager, mais ce n’est pas tout. Il y a aussi que nous essayons de faire un produit d’inspiration traditionnelle peu dispendieux. Nous visons une clientèle moyenne. En envoyant nos produits à l’étranger, ça coûterait beaucoup plus cher et ne laisserait rien au bout », soutient l’artisan, dont la production peut être trouvée dans différentes boutiques de la région. Réjean Bérard constate que ses pièces de céramique voyagent autrement... en partant dans les valises des visiteurs. Les Italiens notamment. « Ils sont très intéressés et posent des questions souvent très techniques », a fait savoir le potier, qui est appuyé par son épouse dans son entreprise. Les temps sont difficiles, reconnaît-il par ailleurs, pour les artisans du Québec. Question de diffusion, mais aussi question de mode.
« Avant, la poterie s’enseignait dans les cours d’arts plastiques. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. […] Au début, nous avions des listes d’attente, aujourd’hui, ce n’est plus le cas non plus. On arrive quand même à se sortir un salaire qui nous permette de vivre », affirme encore le potier, dont une partie du succès, croit-il, tient dans la façon qu’il a de suivre les tendances en ce qui a trait aux motifs et aux couleurs. L’autre partie ? « Mon caractère de cochon ! », lance-t-il en riant. Pour l’artisan de Saint-Augustin-de-Desmaures, une participation à l'événement représente 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
Valoy
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Une interview de Réjean Bérard et une joli pièce trouvée récemment.
Tiré du journal Le Soleil du 25 juillet 2000, journaliste Kathleen Lavoie, à propos de l’expo PLEIN ART 2000.
Le potier Réjean Bérard en sera à sa 20e présence en 20 ans à Plein Art. Pour l’artisan de Saint-Augustin-de-Desmaures, une participation à l’événement représente 10 % de son chiffre d’affaires annuel. « Ça me permet de me faire connaître auprès des gens d’ici, mais aussi auprès des touristes. Au fil des ans, j’ai remarqué qu’ils reviennent périodiquement », explique Rcjean Bérard qui, malgré la popularité de son produit, doit se résoudre à ne pas l’exporter en raison de sa fragilité. Il faut dire q.e, additionnés à cette fragilité, les frais de transport qu’il aurait à encourir risqueraient de faire grimper considérablement le coût de ses pièces.
« C’est sûr que c’est difficile à faire voyager, mais ce n’est pas tout. Il y a aussi que nous essayons de faire un produit d’inspiration traditionnelle peu dispendieux. Nous visons une clientèle moyenne. En envoyant nos produits à l’étranger, ça coûterait beaucoup plus cher et ne laisserait rien au bout », soutient l’artisan, dont la production peut être trouvée dans différentes boutiques de la région. Réjean Bérard constate que ses pièces de céramique voyagent autrement... en partant dans les valises des visiteurs. Les Italiens notamment. « Ils sont très intéressés et posent des questions souvent très techniques », a fait savoir le potier, qui est appuyé par son épouse dans son entreprise. Les temps sont difficiles, reconnaît-il par ailleurs, pour les artisans du Québec. Question de diffusion, mais aussi question de mode.
« Avant, la poterie s’enseignait dans les cours d’arts plastiques. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. […] Au début, nous avions des listes d’attente, aujourd’hui, ce n’est plus le cas non plus. On arrive quand même à se sortir un salaire qui nous permette de vivre », affirme encore le potier, dont une partie du succès, croit-il, tient dans la façon qu’il a de suivre les tendances en ce qui a trait aux motifs et aux couleurs. L’autre partie ? « Mon caractère de cochon ! », lance-t-il en riant. Pour l’artisan de Saint-Augustin-de-Desmaures, une participation à l'événement représente 10 % de son chiffre d'affaires annuel.
Valoy
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