Bonjour je vous présente ici un vase avec # 24 Laurentienne? hauteur 24,5 cm . merci Antiquipaul

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Merci Antiquipaul. Ce vase est bien une production de la poterie Laurentienne. Merci de nous l'avoir fait connaître.

Suite de la causerie.

QUESTION Êtes-vous tous partis en même temps?

REPONSE Non, mon père est parti en mars 1939, laissant ma mère et moi et une domestique qui était dans la famille depuis des années, elle s'appelait IDA. Mon père est arrivé à Montréal fin mars.

QUESTION Votre mère avait-elle peur de ne pas pouvoir partir?

REPONSE Les semaines qui ont précédé notre départ ont été difficiles pour ma mère qui craignait que les frontières se ferment et effectivement, elles l'ont été lorsque la guerre s'est déclarée le 1er septembre 1939. Pendant la période d'attente pour le permis de sortir du pays, elle s'est fait questionner à plusieurs reprises par la Gestapo qui voulait savoir où était mon père. à suivre........

De la collection Kominik, voici une photo de Monsieur Victor Kominik, le fondateur de poterie Laurentienne.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Monsieur Victor Kominik.jpg (356.41 KB)

Bonjour deux autres belles pièces Laurentienne avec des formes art déco . Le vase # 119 de couleur noir et or hauteur 17,5 cm de toute beauté et le vase # 117 de couleur d'un blanc marbrée mauve et or qui tourne au vert-de-gris ce vase est aussi une beauté hauteur 13,8 cm . Merci Antiquipaul .

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Merci Antiquipaul pour la présentation de ces magnifiques pièces.

Avant de continuer la causerie par Monsieur Jean Kominik et de l'entendre nous parler des débuts de la Poterie Laurentienne à St-Jérôme, permettez moi de vous présenter d'autres magnifiques pièces produites en Tchécoslovaquie par la famille Kominik dans les années 1920-1930.

Ces pièces sont de la collection Kominik

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Monsieur Victor Kominik arriva à St-Jérôme en 1939 avec plusieurs pièces de poterie fabriquées à la Terra, à Telpice en Tchécoslovaquie, entreprise familiale de la famille Kominik. Il arriva avec un énorme bagage de connaissance et d'expérience dans la fabrication de la poterie.

Voici de la collection Kominik, d'autres pièces de la Terra des années 1920 et 1930.

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Collectoboce,
Toutes ces pièces de la collection Kominik que vous nous présentez sont-elles signées? Et si oui de quelle façon, en particulier celles de la Terra des années 1920-1930?
Il pourrait être intéressant de voir un article dans la revue Céramag peut-être de 2010 sur cette histoire des origines de la poterie Laurentienne.

Bonjour Jacdesterres et vous tous.

Toutes les pièces présentées venant de la Tchécoslovaquie sont signées CZECHO SLOVAKIA ou CZECHO SLOVAKIA Terra. Plusieurs pièces ont un collant avec des notes manuscrites et des numéros. Ces pièces faisaient parties de la collection de la Terra.

J'ai de la difficulté avec mon équipement à faire des photos claires et précises du dessous de ces pièces. Excusez moi.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie prononcée le 29 avril 2002 à la société historique de la rinvière du nord par Monsieur Jean Kominik.

QUESTION Quand êtes vous partis?

REPONE Nous trois,ma mère, Ida et moi avons quitté Prague au début de juin 1939. Nous sommes arrivés à Montréal vers la fin de juin.

QUESTION Vous souvenez-vous du voyage?

REPONSE J'avais presque 9 ans et pour moi, c'était une grande aventure. Je me souviens que presque tout le monde a eu le mal de mer et que j'étais presque seul partout sur le bateau.

QUESTION Avez-vous laissé de la famille là-bas?

REPONSE Seulement mon grand-père paternel qui est décédé par la suite à l'été 41 et ma grand-mère maternelle qui elle est décédée en 1944.

QUESTION Les retrouvailles au Canada ont dû être heureuses?

REPONSE Tout ce dont je me souviens, c'est mon bonheur de revoir mon père qui est venu nous chercher au bateau à Montréal et qui était très heureux de nous montrer notre nouvelle ville au Canada. Il était déjà installé à St-Jérôme dans une maison qu'il avait loué coin Mélançon et du Palais. Je me souviens que je me suis vite fait des nouveaux amis qui ne parlaient pas le même langage que moi. Je me souviens que ma mère disait que St-Jérôme et surtout la rue pricipale, la rue St-Georges, lui faisait penser à l'image des petites villes américaines des films western, avec bâtisses carrées en bois, " tout ce qu'il manque " disait-elle, " c'était les chevaux attachés à des poteaux. "

Nous avons été accueillis avec tellement de gentillesse, de chaleur et d'attention que je ne pourrai jamais l'oublier. Mes parents se sont liés d'amitié avec la famille Cherrier, Fred Cherrier était le maire du temps, la famille Taillon et surtout la famille Armand Parent, qui était nos voisins d'en face.

A suivre......

De la collection Kominik, voici d'autres pièces de la Terra.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Revenons à votre père. Lorsqu'il est arrivé en mars 1939, qu'a-t-il fait?

REPONSE La première chose qu`il a faite, c'est de contacter le bureau industriel à Montréal, organisme du gouvernement fédéral qui aidait les immigrants industriels à s'établir. Le directeur, monsieur Valmore Gratton l'a mis en contavt avec le maire de St-Jérôme, le Docteur Alfred Cherrier qui cherchait des nouvelles entreprises pour sa ville. Mon père et lui se sont liés d'une amitié solide et après que celui-ci eut été convaincu que mon père voulait sérieusement construire et opérer une poterie, la Ville a offert un terrain situé aux limites sud de St-Jérôme. Mon père était très content car il aimait déjà la petite ville de St-Jérôme qui comptait environ 8000 habitants en 1939. En plus, il y avait une mine de kaolin à St-Rémi d'Amherst, et le kaolin était une des principales composantes dans la fabrication de la poterie.

QUESTION Quand est-ce qu'on a commencé à construire la première manufacture.

REPONSE En septembre 1939

QUESTION Décrivez-nous donc comment était la rue de la Poterie à ce moment là?

REPONSE Je me souviens que c'était la campagne. La rue de la Poterie a été ouverte pour nous, il y avait quelques maisons de construite sur la rue de Montigny, et le haut de la rue St-Jovite. C'était des champs tout autour, depuis la voie ferrée du CP qui allait à la Rolland au sud. jusqu'à la rue St-Jovite au nord. Il n'était pas question de St-Antoine des Laurentides à ce moment là. Il y avait des vaches dans les champs. A suivre......

De la collection Kominik, pièces fabriquées à la Terra.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Comment s'est déroulé l'établissement de la poterie à St-Jérôme?

REPONSE Mon père a pu récupérer des argents qui avaient été déviés vers le Canada. Il avait toujours eu de très bonnes relations personnelles avec ses clients dans tous les pays. Avec l'aide de tout le monde, de la Ville, il a pu faire un emprunt et commencer la construction de la première petite usine. C'était une bâtisse en bois de 20 par 100 pieds de long, pas de fondation mais avec un plancher de béton là où était installé le premier four.

QYESTION Est-ce que des gens d'ici ont aussi investi?

REPONSE Oui, entre autres, monsieur Jos Touchette, monsieur Bélanger de Ste-Monique, le docteur Gauthier,vétérinaire, Jean-Charles Marchand et d'autres. Un $100.00 par ici, un $500,00 par-là, ça été un bon coup de main pour mon père.

QUESTION Quand est-ce que la poterie a commencer à opérer?

REPONSE A l'automne 1932. Mon père s'était trouvé un grossiste à Toronto qui vendait des bibelots à des chaînes de magasin comme Woolworth et Kresge et on a commencé à faire des petits morceaux, des vases, des bibelots et des cendriers. A suivre.........

Ces chevaux ont été fabriqués sur deux continents par Monsieur Victor Kominik. Le premier en blanc a été fabriqué à la Terra en Tchécoslovaquie et les deux autres, à la poterie Laurentienne de St-Jérôme. Ces magnifiques pièces sont de la collection Kominik.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Comment a-t-il trouvé des employés?

REPONSE Mais vous comprenez bien qu'il n'y avait personne ici qui savait comment faire de la poterie. Mon père a été obligé de tout montrer aux filles qui sont venues travailler. Ces jeunes filles venaient de famille qui vivaient tout près, je me souviens d'elles; elles étaient jeunes et belles et très travaillantes. Germaine Lauzon, Thérèse Viger, Lucille Delorme, Lucille Sauriol, Noella Laselle, Pierrette et Marie- Paule Bertrand, Cécille Malette. Je me souviens de celle-la. Les filles pouvaient commencer à travailler a 14 ans à ce moment la. C'était surtout des filles mais on avait toujours au moins un garçon pour faire les travaux durs et monter les fours. Conrad Lebel a été un des premiers garçons qui a travaillé pour mon père.

QUESTION Les salaires ne devaient pas être très élevés en 1939?

REPONSE Justement, Conrad m'a raconté qu' il gagnait .22 sous de l'heure. Mon père a pu obtenir une subvention et fonder une école et je me rappelle que le gouvernement accordait $5.00 par semaine à chaque employé.

QUESTION Combien de personnes travaillaient au début?

REPONSE Je pense qu'on a du commencer avec 4 ou 5 personnes et augmenter le nombre a mesure que mon père réussissait à avoir des commandes.
A suivre....

De la collection Ladds et MacDonald, voici de la Poterie Laurentienne un ensemble de 5 contenants avec support. Merci aux Beauceboys de me permettre de vous présenter ces magnifiques pièces qui ne portent aucune signature, ni numérotation comme plusieurs pièces de la Poterie Laurentienne.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Votre père parlait-il français?

REPONSE Pas au début mais il a appris très vite l'anglais pour ses affaires et un peu le français. Ma mère parlait le français car elle était allée à une école pour jeunes filles à Lausanne, en Suisse. Mon père a voulu s'établir au Québec parce qu'il savait que c'était important qu'au moins une personne sache la langue du pays.

QUESTION Est-ce que vos deux parents travaillaient?

REPOPNSE Oui, ma mère était très active, elle travaillait avec mon père dans la fabrication et s'occupait aussi du bureau. Ils étaient vraiment des bourreaux de travail, exigeaient beaucoup des employés mais les filles étaient contentes de travailler parce qu'il n'y avait pas beaucoup de travail pour elles à St-Jérôme.

QUESTION Il paraît qu,au début vos parents les amenaient en vacances, est-ce vrai?

REPONSE partir de l'été 1941,mes parents amenaient tout le monde pour une longue fin de semaine dans le nord. Une année, on est allé à l'hotel Plouffe au Lac Mercier, la même famille que les Plouffe de St-jérôme, une autre année à Rawdon, et une autre fois au Lac des Plages.

QUESTION Vous disiez qu'il avait du kaolin à St-Rémi?

REPONSE Finalement, on ne s'en ai jamais servi parce que la mine s'est converti à l'extraction de la silice pour les manufactures de verres à Montréal, durant les années de guerre. A suivre......

De la collection Kominik, en haut à droite, une photo de Monsieur et Madame Victor Kominik et de leur fils Jean, lors de l'arrivée au Québec. En haut à gauche, pièces de vaiselle produites à la Terra en Tchécoslovaquie. En bas de la photo, intérieur de la poterie Laurentienne à St-Jérôme. Cette affiche annonçait la causerie de M. Jean Kominik du 29 avril 2002 à la Bibliothèque Marie-Antoinette Faucher à St-Jérôme. Le texte que je vous présente est tiré de cette causerie initiée par la Société d'histoire de la Rivière-du-Nord.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Comment l'entreprise a-t-elle grossie?

REPONSE Déjà en 1942, on a dû agrandir un peu pour faire place à un deuxième four de cuisson. Entre 42 et 1978, j'ai compté sept agrandissements à mesure que les affaires augmentaient.

QUESTION Alors vos parents et vous commenciez à vous sentir chez vous à St-Jérôme?

REPONSE Oui, les gens de St-Jérôme étaient formidables et mes parents se sentaient vraiment bienvenue. Ils se sont fait de très bons amis. Nous avons tous eu la citoyenneté canadienne en 1945. Il fallait être résident depuis au moins cinq ans pour l'obtenir.

QUESTION Après la guerre, les affaires ont-elles augmentées?

REPONSE Oui, on grandissait petit à petit, faisant toujours des petits morceaux genre bibelots.

QUESTION Est-ce que vous habitiez toujours sur la rue Mélançon?

REPONSE Non, mon père a fait construre une maison sur le terrain en arrière de la Poterie à l'automne 1941. Les premières années, les vaches dans les champs avoisinants mangeaient les fleurs de ma mère. A suivre.....

De la collection Kominik, voici une photo de Monsieur et Madame Victor Kominik devant leur maison construite en 1941 près de la Poterie Laurentienne.

Je me joins à la famille Kominik pour vous souhaiter un Joyeux Noël et une merveilleuse année 2009.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Et vous, pendant ce temps la?

REPONSE Quand je suis arrivé à St-Jérôme fin juin 39, je ne savais pas un mot de français. Mes parenrs m'ont envoyé à l'école des Soeurs du Bon Conseil sur la rue Labelle, près de De Martigny, où la soeur supérieure, Soeur Marie-Thérèse m'a pris en charge et a commencé à me montrer le français. Elle m'amenait dans le jardin quand il faisait beau, elle me montrait un objet. me disait le mot en français, elle me le faisait écrire dans un cahier et moi je marquais le mot en allemand à côté. En septembre, j'ai commencé l'école et je crois que rendu à Noël, je comprenais pas mal tout. En quatrième année, je suis allé au Collège de St-Jérôme et ensuite au Mont St-Louis à Montréal de 1942 à 1948.

QUESTION Tout allait assez bien pour vous et votre famille alors?

REPONSE Oui, mais malheureusement, en 1947, la santé de mon père a commencé à se détériorer et très vite. Il avait 12 ans de plus que ma mère, le stress des 10 dernières années et le travail physique auquel il n'était pas habitué l'ont rendu très malade. L'année 1948 a été très difficile, surtout pour ma mère. Mon père était à l`hopital à Montréal, moi j'étais au Mont St-Louis, elle essayait de diriger la manufacture toute seule, d'aller aussi souvent que possible à Montréal en autobus. Et l'autobus à ce moment la était une vrai " run de lait ". Ca prenait deux heures pour y aller. Mon père est décédé le 3 juillet 1948, ma mère était veuve à 38 ans. .... A suivre........

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

Suite de la causerie

QUESTION Qu'est-ce qu'elle a fait?

REPONSE Elle était une personne très déterminée et énergique. Moi, je venais de finir mon collège et j'ai abandonné mon projet de continuer mes études pour devenir ingénieur et j'ai commencé à travailler à la manufacture en septembre.

QUESTION Etiez-vous prêt à faire ça?

REPONSE Je ne savais pas grand chose. J'avais travaillé un peu pendant les vacances d'été. Mon père m'avait montré certaines choses, surtout comment faires des moules. J'ai étudié ses livres de formulations, j'ai essayé et à force d'essayer, on apprend,
Heureusement que j'avais toujours aimé la chimie! De 1948 à 1950, je me suis familiarisé avec la production et j'ai commencé tranquillement à essayer de développer de nouveaux marchés. En 1950, le marché de bases de lampes en céramique s'est ouvert. J'ai développé des nouvelles couleurs et j'ai créé des formes qui ont été populaires et nos affaires ont augmenté petit à petit. Il devait y avoir environ 20 personnes qui travaillaient à ce moment là. En 1955, on a acheté notre premier four électrique pour diversifier notre production et améliorer la qualité. Je me suis marié cette année là à Mary Ellen Brosseau, la fille du Lieutenant-Colonel Brosseau qui avait été commandant du Camp Militaire de St-Jérôme pendant la guerre et elle s'est jointe à nous.

A suivre.....

De la collection Komink, voici une photo de Noces de Monsieur Jean Kominik et de Madame Mary Ellen Brosseau lors de leur mariage en 1955.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

En 1957. la Brasserie Carling O'Keefe mous a demandé de fabriquer une commande de bocs à bière. La quantité était de 1500. Nous avions à peine terminé cette commande d'essai que la Brasserie nous a commandé 100,000 autres. C'était énorme pour nous et ça été un point tournant de notre histoire. On a dû agrandir, c'est Roland Lachance qui a fait cette construction là et la manufacture couvrait alors 9000 p.c. Nous avions maintenant 35 personnes à notre emploi. Une grande partie de notre production comprenait des items de promotion.

A suivre......

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

Suite de la causerie

QUESTION Il a-t-il eu d'autres agrandissements, après 1957?

REPONSE Oui en 1963, en 1968 et on avait alors environ 20,000 p.c. de superficie. En 1970, on a eu l'occasion d'acheter un grand four tunnel presque neuf d'une usine de fabrication de produits sanitaires à St-Jean-sur-Richelieu. Nous avons défait le four et l'avons fait reconstruire à St-Jérôme et à ce moment là notre capacité de production pouvait atteindre 5000 morceaux par jour.

A suivre.....

De la collection Kominik, photo de la Poterie Laurentienne en 1970 et l'arrivée d'un nouveau four.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie.

QUESTION Est-ce que c'était toujours le même genre de production?

REPONSE Il commençait à y avoir un marché pour la vaisselle artisanale. C'était la grande mode des années 70. En 1970, la maison Sears nous a demandé de fabriquer des objets décorés en Champignons, des objets très populaires dans leur catalogue et qui avaient été fabriqués jusque là au Japon.

A suivre.....

De la collection Kominik, voici des photos de la poterie Laurentienne des années 70, montrant des ouvrières à la décoration et à l'emballage des Champignons.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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De ma collection voici des pièces de ce service Champignon produit dans les années 1970 pour la Compagnie Sears par la Poterie Laurentienne.

Remarquez que ces pièces ont été peintes à la main. On peut observer des différences au niveau des pièces comme par exemple sur les tasses de la photo numéro 6.

Hommage à ces hommes et femmes de Saint-Jérôme qui ont fabriqué ces milliers de Champignons et surtout pour la patience des personnes qui décoraient ces pièces une par une.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

On a créé, au même moment, une ligne d'objets de cuisine spécialement pour un grossiste très important N. C. Cameron et cette poterie qui se vendait partout au Canada, a eu un énorme succès. Nous sommes devant des problèmes de production.

En 1974, nous avons ajouté une bâtisse à deux étages de 12,000 p.c. ce qui nous donnait une superficie totale de 33,000 p.c. Il y avait environ 60 personnes qui travaillaient pour nous. Monsieur Conrad Lebel qui était devenu contracteur, a été en charge de cette construction et de la précédente.

De la collection Kominik, photo de pièces produites dans les années 70 et photo d'employées travaillant à la production de ces pièces.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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De ma collection, pièces du service " L'Artisan " produit par la Poterie Laurentienne dans les années 70.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Voici d'autres pièces du service " Artisan".

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Pouviez-vous toujours fournir à la demande?

REPONSE Non, et c'est là que la première phase de la mécanisation a commencé. On a acheté une presse pour faire les assiettes et des carrousels de coulage pour faciliter la manipulation des moules. Vous pouvez voir des photos de l'usine et de ces installations, dans la vitrine à l'entrée de la bibliothèque. A suivre.......

De la collection Kominik, voici des photos des installations pour fabriquer de la poterie, à l'intérieur de la Poterie Laurentienne de St-Jérôme dans les années 1970 ainsi que des photos d'employés travaillant sur ces installations.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie....

QUESTION Vous êtes rendus à combien d'employés?

REPONSE Environ 75.

QUESTION Et à la direction?

REPONSE Il y a mon épouse et moi, deux secrétaires, 5 chefs de départements et mon fils aîné Michel.

QUESTION Votre fils aîné?

REPONSE Oui, Michel avait terminé son cours d'ingénieur en céramique à l'Université d'Alfred dans l'Etat de N.Y. en 1977 et s'est joint à la poterie, Il arrivait avec tout l'enthousiasme et l'optimisme de la jeunesse et ses connaissances d'ingénieur.

QUESTION Si je compte bien, vous êtes rendus à la cinquième génération dans l'entreprise familiale?

REPONSE Oui, mon arrière grand-père l'a fondé en 1865, mon grand-père lui succéda en 1898, mon père en 1925, moi en 1948 et Michel en 1977.

De la collection Kominik, photo de la famille de M. Michel Kominik, le successeur de M. Jean Kominik à la direction de la Poterie Laurentienne en 1977.

De droite à gauche sur la photo, M. Michel Kominik, son fils Laurent, son épouse Madeleine Valiquette qui a fait les désigns des pièces de la Poterie Laurentienne à partir de 1999, son fils Julien et son fils André. Ces beaux jeunes hommes sont les arrières-petits-fils de Monsieur Victor kominik qui fonda la Poterie Laurentienne en 1939.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Bonjour Collectoboce & vous tous

C'est tout un défi que vous relevez en nous faisant connaître cette entreprise québécoise de poteries méconnue de nous tous.

Chapeau donc à vous de mettre en valeur ces hommes & femmes qui ont fondé et participé à cette fabrique et qui gagne à être reconnue.

C'est très apprécié.

Bye Ceramboce.

Merci Céramboce. Tes commentaires sont appréciés. En effet, la famille Kominik a oeuvré à St-Jérôme à la Poterie Laurentienne de 1939 à 2004. Trois générations de Kominik ont dessiné et fabriqué plus de 5000 pièces. Il nous reste beaucoup à découvrir de cette poterie Québéçoise. Plusieurs belles réalisations de la Poterie Laurentienne appartenant à des collections privées seront présentées sur ce forum avec l'appui de monsieur et madame Jean Kominik. M. Jean Kominik, ce grand céramiste qui a réalisé des milliers de pièces et dirigé la plus grande poterie du Canada avec son fils Michel, mérite toute notre admiration.

Merci. Vivez une merveilleuse journée, Collectoboce

Bonjour!
C'est un travail fantastique réalisé ici que de nous présenter presque quotidiennement une partie de l'histoire del a Poterie Laurentienne. J'ai l'impression de suivre une émission quotidienne du type "Virginie", mais en plus intéressant. Un grand merci à Collectoboce pour cette réalisation remarquable.
Poterie

Bonjour CERAMBOCE,

Nous partageons l'opinion de POTERIE sur votre travail fort intéressant d'archiviste et d'ethnologue...On découvre avec vous les aspects humains et historiques de cette poterie industrielle contemporaine et québécoise. Merci!

Nos meilleurs vœux de santé et de paix...pour "la continuité des choses" comme dirait Victor Lévy Beaulieu....

Beauportois

Le message précédent s'adressait en priorité à COLLECTOBOCE...

Les bons vœux peuvent être partagés...de même que les remerciements généraux...

Beauportois

Merci Poterie et Beauportois. Vos commentaires sont appréciés. C'est un plaisir pour moi de découvrir cette poterie, de travailler avec Monsieur Kominik et Mary Ellen son aimable épouse et c'est un plaisir également de vous faire découvrir cette poterie de ma région. Merci

Suite de la causerie

QUESTION Votre mère travaillait-elle encore en 1977?

REPONSE Non, elle avait quitté en 1972, elle avait 62 ans à ce moment là, elle était très fatiguée et avait de la difficulté à s'adapter à tous ces changements là et n'approuvait pas toujours les décisions que la jeune génération prenait. Elle est partie en Floride où elle vécue pendant 22 ans, très heureuse, à la retraite. Elle est revenue à St-Jérôme après que l'ouragan Andrew eut détruit son condo en Floride en 1994 et après une longue maladie, elle mourut en janvier 1998, à l'âge de 88 ans.

QUESTION On est maintenant en 1980, monsieur Kominik et je crois qu'il y aura à ce moment là un grand tournant dans l'histoire de la poterie?

REPONSE Oui, les affaires vont très bien mais on est à l'étroit de nouveau sur la rue de la Poterie, malgré les agrandissements et on songeait à la deuxième phase de la mécanisation.

QUESTION Qu'est-t-il arrivé?

REPONSE Monsieur Jacques Robitaille, alors commissaire industriel de la Ville de St-Jérôme, nous annonce qu'une bâtisse de 100,000 p.c. sur le boulevard de l'Industrie dans le parc industriel, est à vendre. C'était la bâtisse de la Général Coach qui fabriquait des maisons mobiles pour la Baie James et qui fermait. La bâtisse appartenait à la Bendix Corporation, des U'S.A.

A suivre........

De la collection Kominik, un petit éléphant fabriqué à St-Jérôme par Monsieur Jean Kominik, lorsqu'ìl avait 14 ans.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie

QUESTION Vous étiez devant une décision d'affaires très importante, n'est-ce-pas?

REPONSE Oui, Michel et moi avions dans l'idée d'agrandir une autre fois sur la rue de la Poterie et cette fois agrandir 30,000 p.c.,continuer la deuxième phase de mécanisation pour améliorer la qualité des produits et réduire le coût de production. Cet agrandissement aurait coûté à peu près la même chose que l'acquisition de la général Coach, car en paiement partiel pour cette bâtisse la général Coach prenait possession du terrain et de l'usine rue de la Poterie.

La décision de déménager a été prise en 1981 et le déménagement cédulé pour cet été là. On a fait 250 voyages avec 2 camions, de la rue de la poterie au boulevard de l'industrie. Ca été un été extrêmement chaud et je me souviens que les gens de St-Lucien, assis sur leurs balcons, avaient beaucoup de plaisir à regarder passer la procession de tout ce qu'il y avait dans l'usine. On a remonté l'usine dans nos nouveaux locaux avec l'aide de la plupart de nos employés et nous étions prêts à commencer la production au début de l'automne, Michel avait planifié l'aménagement de la nouvelle usine.

QUESTION Comment vous sentiez-vous dans cette nouvelle grande usine?

REPONSE L'usine était formidable nous avions alors deux presses avec des séchoirs, une calibreuse, des systèmes de production de barbotine, tout à la fine pointe de la technologie, nous étions la plus grosse poterie au Canada. Malheureusement, juste au moment de recommencer la production, les problèmes sérieux surgissent.

A suivre..........

De la collection Kominik, panthère fabriquée par M. Jean Kominik à la Poterie Laurentienne.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Parmi les objets ramenés de Tchécoslovaquie en 1939 par Monsieur Victor Kominik et son épouse, on retrouve cette petite armoire pour le café, le sucre, le thé, etc... Les tiroirs sont en poterie. M. Victor Kominik a dirigé la Terra de 1925 à 1939. On retrouve également dans la collection des objets de la Terra, ce cahier d'illustrations des pièces produites de 1929 à 1935 par cette poterie.

On retrouve dans ce cahier d'illustrations le dessin d'un tiroir de la petite armoire présentée, datant de 1934.

Un projet d'exposition sur la Poterie Laurentienne au musée d'Art Contemporain de St-Jérôme pour souligner l'importance qu'a eu cette entreprise de cette région de 1939 à 2004 et pour rendre hommage à la famille Kominik et au travailleurs de cette poterie sera peut-être possible. Vous pourrez alors voir ces magnifiques pièces de la Terra et ce tripant cahier d'illustrations.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Bonsoir Collectoboce,

Quelle merveilleuse idée de nous présenter ainsi la poterie Laurentienne. Inutile de vous dire que chaque jour on a hâte de lire votre nouvelle rubrique. C'est non seulement instructif mais aussi bien amusant votre présentation. Un vrai feuilleton.

J'en profite pour offrir à tous mes meilleurs voeux pour l'année 2009 et remercier tous les collaborateurs de ce forum. Nous sommes très gâtés non seulement par les superbes présentations de certains membres mais aussi par la qualité de l'information.

Au plaisir de vous lire

Artik

Merci Artik.

Suite de la causerie.

QUESTION Lesquels?

REPONSE D'abord, si vous vous souvenez en 1981, une grave récession s'annonce, ce qui affecte nos ventes. Les taux d'intérêts pour nos emprunts grimpent d'une façon vertigineuse, le dollar canadien baisse, ce qui affecte le prix de toute la machinerie achetée aux Etats-Unis.

QUESTION Vous n'avez pas été épargnés?

REPONSE Non, et ce n'est pas fini. En novembre 1981, deux mois après la ré-ouverture de notre usine, la direction de la maison Sears change du jour au lendemain et abandonne sa politique d'achat au Canada. Elle nous annonce qu'elle retourne s'approvisionner en Orient.

QUESTION Vous n'êtes vraiment pas chanceux?

REPONSE La décision de déménager et d'investir des milliers de dollars avait été prise parce qu'on prévoyait une augmentation de nos ventes de 20 à 30%. Nous nous retrouvons devant une diminution des ventes de 20 à 30%.

A Suivre.....

De la collection Kominik, une création de M. Jean Kominik.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Collection Kominik.jpg (349.42 KB)

Suite de la causerie

QUESTION Avez-vous pu avoir de l'aide?

REPONSE Oui, le gouvernement provincial avait institué un programme d'aide au PME en difficulté et il y en avait beaucoup à cause de la récession et nous avons été parmi les industries qui ont reçu de l'aide. Cela nous a donné un bon coup de main mais c'était très difficile à gérer jour après jour car notre situation d'endettement était précaire. Il fallait trouver des nouveaux clients, mais où?

QUESTION Aviez-vous un syndicat?

REPONSE Nous avons été syndiqués en 1981, juste avant le déménagement. Pendant cette période, à part de toutes les autres préoccupations, nous avons négocié une convention collectice pendant près d'un an et une fois signée, les griefs ont commencé. Je me retrouvais tous les matins devant de nouveaux griefs â discuter et à régler à part de faire face à tous les autres problèmes. Ca été une période difficile pour moi et ma famille. Nos deux autres fils, Paul et Jean Julien s'étaient joints à la compagnie.

Comment êtes-vous passés au travers?

A suivre........

De la collection Kominik, voici des pièces de la poterie Laurentienne de St-Jérôme à décor de fleurs.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Suite de la causerie.

QUESTION Comment êtes-vous passés au travers?

REPONSE Au printemps 1984, la Texaco nous a approché pour nous demander de faire de la vaiselle qu'elle vendrait en promotion dans toutes les stations service au Québec. Nous avons négocié un premier contrat avec eux pour $320,000.00, c'est arrivé à un moment très opportun et cela nous donnait enfin l'espoir de pouvoir passer au travers et payer nos dettes.

QUESTION On se souvient de cette vaiselle Texaco. En avez-vous fabriqué beaucoup?

REPONSE La promotion a été un grand succès, le genre de vaiselle qu'on fabriquait était très populaire à l'époque et notre usine était installée d'une façon idéale pour la fabriquer. On pouvait produire facilement 10,000 morceaux par jour et à certains moments, nous sommes montés à 15,000 morceaux par jour.

QUESTION 15,000 morceaux par jour?

REPONSE Oui, on travaillait sur 3 quarts et même les fins de semaine. Nous avions 160 employés, nos ventes étaient de $700,000 à $750,000 par mois et le repaiement de nos dettes se faisait très bien. Nous étions très encouragés.

A Suivre....

De ma collection, pièces du service de vaiselle Texaco.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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Bonjour, une photo de l'usine de la laurentienne poterie entre 45 et 49 mais pas sur a 100% bye.

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  usine de la laurentienne.jpg (50.21 KB)

Bonsoir à tous,
D'abord, j'aimerais remercier à mon tour Collectoboce de nous faire découvrir la Poterie Laurentienne par cette entrevue et ces images. Comme tout le monde, j'ai bien hâte de lire la suite de ce feuilleton des plus intéressants! J'ai été drôlement surpris d'apprendre que le pichet à lait de la LP, que j'utilise depuis des années, avait été distribué dans les stations-services de Texaco!
La photo que Ti-Paul nous présente aurait été prise en 1946 par le photographe Paul-Émile Bourret. Il s'agit bel et bien de l'atelier de la Poterie Laurentienne, puisqu'on y voit la demeure des Kominik, vers la gauche. Vous pourrez comparer la maison familiale avec la photo de l'envoi 43 où l'on aperçoit M. et Mme Kominik devant leur nouvelle demeure.
Au plaisir,
jeanfranco27

Merci Ti-Paul et JeanFranco. Magnifique photo de la première bâtisse de la poterie Laurentienne à St-Jérôme. Merci

Voici du temps de M.Victor Kominik, un ensemble à thé peint à la main fabriqué dans cette usine de St-Jérôme. Cet ensemble ressemble aux pièces que M.Victor Kominik avait fabriquées à la Terra avant de quitter la Tchécoslovaquie en 1939. Cet ensemble, de ma collection est signé Laurentian Art Ware.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Collection Kominik,.jpg (59.40 KB)


  Laurentian Art Ware 1.jpg (353.55 KB)


  Laurentiam Art Ware 2.jpg (348.57 KB)

Suite de la causerie

QUESTION Combien de temps cela a-t-il duré?

REPONSE La promotion allait de bon train pendant 15 mois. On a fabriqué un million de morceaux, mais en septembre 1985, on est encore une fois frappé par un changement subi de direction comme Sears en 1981 et la Texaco nous prévient que la promotion cessera sous peu. En dedans de trois mois, nos ventes sont passées de $750.000.00 en septembre, à $150.000.00 en octobre â 0 dollars en novembre.

QUESTION Qu'est-ce qui arrive à ce moment là?

REPONSE Eh bien, on fait des mises à pied massives, tout le monde panique, surtout la Banque et nos fournisseurs. Nous avons fait faillite le 7 décembre 1985.

A suivre.........

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

Suite de la causerie

QUESTION Ca du être très difficile pour vous et votre famille?

REPONSE Bien, tous ceux qui ont vécu une faillite le savent, c'est comme un deuil, c'est un échec épouvantable mais que voulez-vous, il faut continuer et nous avons décidé, mon fils Michel et moi, de recommencer en 1987, en três petit. Nous avons ré-aménagé dans l'ancienne bâtisse de la Fromagerie Mirabel sur le Rang St-Camille à Bellefeuille.

QUESTION Combien d'employés?

REPONSE Une seule, Francine Fox, avec Michel et moi. Nous fabriquions des objets décoratifs et des lampes et nous vendions ces morceaux dans un petit local sur la rue Daniel-Johnson, que mon épouse gérait. Michel assumait maintenant la direction de la nouvelle compagnie et moi je suis retourné à mon premier métier de créer des modèles et des couleurs. Nous avons trouvé une niche dans le marché qui s'est avéré fructueuse et notre production consistait surtout à fabriquer des lampes complètes, c'est-à-dire, la base en céramique de notre désign, montée avec filage électrique et coiffé d'un abat-jour. Par l'entremise d'un client des années 1970, WalMart est devenu un bon client, ensuite Reno Dépot et Rona.

A suivre.....

De la collection Kominik, lampe fabriquée par la Poterie Laurentienne.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Collection Kominik.jpg (356.54 KB)

Suite de la causerie du 29 avril 2002.

QUESTION Fabriquez-vous toujours à Bellefeuille?

REPONSE Non, nous nous retrouvons de nouveau devant le problème d'une usine trop petite. En 1994, nous partons de Bellefeuille pour aménager sur Daniel-Johnson dans un local de 6,000 p.c. L'épouse de Michel, Madeleine Valiquette, s'était jointe à nous en 1990. Depuis, nous avons dû augmenter de deux fois la superficie de l'usine et aujourd'hui l'usine couvre 18,000 p,c. afin de pouvoir bien approvisionner notre clientèle toujours grandissante.

QUESTION L'entreprise a fêté son 60ième anniversaire dans l'an 2000?

REPONSE Oui, 60 ans à St-Jérôme, notre pays d'accueil, 60 ans et comme dans presque toute industrie, de bonnes années et de moins bonnes.

QUESTION Travaillez-vous encore, monsieur Kominik?

REPONSE Non, j'ai pris ma retraite il y a trois ans. J'avais travaillé 50 ans. La relève fait un excellent travail.

QUESTION Qu'est ce que vous faites à votre retraite?

REPONSE J'ai toujours aimé le sport alors je fais du ski en hiver, du velo et du tennis en été. Le lis et j'aime beaucoup la musique et vraiment je trouve que je n'ai pas assez de temps pour tout faire ce que je veux faire.

A suivre....

Photo de Monsieur Jean Kominik prise en décembre 2008. M. Kominik est agé de 88 ans.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Monsieur Jean Kominik.jpg (355.54 KB)

Suite de la causerie

Ceci est le récit du voyage d'une famille qui a commencé à Telpice en Tchécoslovaquie en 1938 et qui se continu à St-Jérôme. Le destin a voulu que mes parents viennent ici. L'accueil des Jéromiens a été merveilleux. Notre famille est bien établie en ce moment dans les Laurentides, nous avons eu trois fils, et nous avons sept petits-fils qui portent tous le nom Kominik.

Le succès de la Poterie n'auraient jamais été possible sans l'appui constant de mon épouse et sans la participation extraordinaire de ceux et celles qui ont été à notre emploi à travers les années. Aujourd`hui, mon fils et ma belle-fille mènent l'entreprise avec une équipe formidale et loyale. L'une de nos plus anciennes employées Rachel Hébert, est la fille de Lucille Delorme, une des premières jeunes filles employées par mon père en 1940.

Photo de Madame Maryellen Kominik. Cette photo fut prise en décembre 2008.

A suivre.......

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Maryellen Kominik.jpg (355.82 KB)

Fin de la causerie.

La Poterie Laurentienne a définitivement fermé ses portes en 2004. Elle ne pouvait plus compétitionner avec la Chine et les autres pays d'Asie.

Je me suis rendu samedi dernier, là où lorsque j'étais adolescent, j'allais avec mes parents achété de la poterie au petit magasin de la Poterie Laurentienne.

Là où se trouvait cette manufacture, se trouve aujourd'hui la résidence La Noblesse.

Seul reste comme témoin de cette Poterie construite en 1939 par Victor et Irène May Kominik le nom d'une rue et ..........des milliers de pièces à découvrir.

Je remercie Monsieur Jean Kominik et Madame Maryellen Kominik qui m'ont permis de vous faire connaître cette poterie de ma région.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Résidence La Noblesse.jpg (277.36 KB)


  De la Poterie.jpg (264.05 KB)

Merci Collectoboce pour cette histoire intéressante: il serait intéressant de trouver des informations de ce genre pour d'autres ateliers ou fabriques.
La lampe de la Poterie Laurentienne à l'item #77 semble assez grosse : en avez-vous la dimension?
Je vous en présente une que je voyais pour la 1ère fois et qui est identifiée par une étiquette bilingue collée en-dessous, sur le feutre: elle mesure 10 po. 1/8 bien identifiée de la Poterie Laurentienne avec le numéro de téléphone de la compagnie.
Collectoboce, savez-vous si la compagnie a toujours opérée avec ce numéro de téléphone?

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  100_1767Lampe Poterie Laurentienne.jpg (470.58 KB)


  étiquette Poterie Laurentienne.jpg (740.55 KB)

Bonjour Jacdesterres

Vous voulez probablement parler de la lampe de l'envoi numéro 71. Cette pièce de la Poterie Laurentienne est de la collection Kominik. Désolé. je n'ai pas les mesures.

A votre question " Savez-vous si la compagnie a toujours opérée avec ce numéro de téléphone?

Voici. Poterie Laurentienne a opéré à St-Jérôme de 1939 à 2004. Le numéro de téléphone a surement changé plusieurs fois durant cette période d'opération. Le premier numéro de téléphone de la Poterie était le 634. Je joins une copie de facture de Bell Téléphone company of Canada du 21 juillet 1943 adressé à M. Victor Kominik ainsi que d'autres copies de factures ou on peut voir les numéros de téléphone de cette période.

Merci. Collectoboce

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  Collection Kominik 1.jpg (71.13 KB)


  Collection Kominik 2.jpg (53.26 KB)


  Collection Kominik 3.jpg (64.17 KB)

Photo de la ville de Teplice en Tchécoslovaquie vers 1938 avant le départ de la famille Kominik pour St-Jérôme.

Cette photo est de la collection Kominik.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Collection Kominik.jpg (228.74 KB)

De la collection Kominik, voici une petite cruche fabriquée pour une distillerie en Ecosse en 1979.

Merci, Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  Collection Kominik 1.jpg (353.46 KB)


  Collrction Kominik 2.jpg (352.89 KB)

De ma collection, grande jardinière numéro 737 de la Poterie Laurentienne signée L P et mesurant 12 pouces de longueur.

Merci. Vivez une merveilleuse journée. Collectoboce

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  L P 737.JPG (351.93 KB)


  737 L P .JPG (355.93 KB)

DIMANCHE LE 18 JANVIER 2009.

CAFÉ ET CIGARETTE A LA MAIN, C'EST AVEC TRES GRAND PLAISIR QUE J'AI REGARDER VOS INFORMATIONS SUR LA CÉRAMIQUE LAURENTIEN, J'AI VRAIMENT DÉGUSTÉ VOTRE REPORTAGE ET LES INFORMATIONS QUE VOUS M'AVEZ DONNER (HISTOIRE ET PHOTOS).

MERCI A VOUS TOUS POUR LE BEAU TRAVAIL QUI A ÉTÉ FAIT
J'AI VRAIMENT APPRÉCIER, DÉGUSTER ET J'EN VOUDRAIS ENCORRE.

QUESTION; Y A T'IL UN CATHALOGUE DE RÉFÉRENCE POUR LES PIECES LAURENTIEN.

Y A T'IL UNE RÉFÉRENCE SUR LES PRIX POUR LES PIECES LAURENTIEN.

J'AI EN MAIN ENVIRON 250 PIECES DE POTERIE LAURENTIEN, MAIS JE N'AI AUCUNE IDÉE DE LA VALEUR DES PIECES.

MERCI A VOUS TOUS; J-PIERRE TURCOTTE
DRUMMONDVILLE.Q.C.
JPIER48@GMAIL.COM

P/S. JE SUIS COLLECTIONNEUR ET J'AI UN SITE INTERNET DE VENTE POUR MES PIECES, MAIS AUSSI DES ANNONCES A VENDRE POUR D'AUTRES .

QUESTION; POSSIBLE DE FAIRE UN LIEN ECHANGE PARTENAIRE AVEC VOTRE SITE. MERCI ENCORRE