Re: Beauce et ses Verre, Tasse
Posté par Ceramboce le 19/11/2008 13:57:35
Bonjour à tous
Je vais tenter ici de répondre à Tigri en regard des diverses pernettes utilisées par "Beauce" à ses débuts.
Et ce en me basant sur des pièces que je possède ainsi que par des témoignages d'Anciens.
D'abord tout a commencé en novembre 1940, sous la direction de M. Wellie Chochard au collège Sacré-Coeur des Maristes à Beauceville.
À cet endroit on utilisait majoritairement des pernettes blanches mais également des barres triangulaires.
Je possède d'ailleurs un très beau vase à glaïeuls à motif épi d'orge no 1D1 qui fut cuit sur barres et fort possiblement à Beauceville.
Puis on se transpose à St-Joseph où tout est à faire dans l'ancienne usine de chaussures Laliberté.
On utilise encore majoritairement des pernettes blanches.
Mais des barres triangulaires ont également servi.
En preuve, je vous présente une tasse calibrée en pâte rouge rejetée sous laquelle on trouve la présence d'une telle barre encollée en son fond.
Officiellement produite à St-Joseph car à Beauceville on n'utilisa pas le procédé de calibrage.
On doit en partie cet artefact à un gamin qui à l'époque fouillait au dépotoir de l'usine et en ramenait des pièces potables déclassées.
Je crois même que Ti-Paul s'est fait des sous de cette façon en revendant des pièces qu'il tirait dans sa petite wagon à travers le village.
Puis arrive l'embauche du premier ouvrier en septembre 1944 soit M. Walter Grenier à qui l'on confia la tâche de presser des pernettes en terre rouge en trois grosseurs différentes.
Beauce a maintenu cette opération pendant environ un an et demi pour en mi-46 revenir à des pernettes blanches.
Pendant toutes ces années bien des pièces furent aussi cuites directement sur les plaques après essuyage.
À la Poterie du Saguenay il semble que l'utilisation de barres triangulaires étaient pratique courante en preuve la grande proportion de pièces affichant cette pratique.
La photo ci-annexée nous présente M. Charles-Henri Fortin en 1948 alimentant un four.
Sous le gros pichet 57, mieux connu sous le no 107, qu'il tient on remarque une grosse pernette blanche.
Remarquez aussi que certains vases et les petits châteaux d'aquarium sont cuit à même les plaques.
Bye Ceramboce.
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Photopic doré 666.jpg (532.10 KB)
Je vais tenter ici de répondre à Tigri en regard des diverses pernettes utilisées par "Beauce" à ses débuts.
Et ce en me basant sur des pièces que je possède ainsi que par des témoignages d'Anciens.
D'abord tout a commencé en novembre 1940, sous la direction de M. Wellie Chochard au collège Sacré-Coeur des Maristes à Beauceville.
À cet endroit on utilisait majoritairement des pernettes blanches mais également des barres triangulaires.
Je possède d'ailleurs un très beau vase à glaïeuls à motif épi d'orge no 1D1 qui fut cuit sur barres et fort possiblement à Beauceville.
Puis on se transpose à St-Joseph où tout est à faire dans l'ancienne usine de chaussures Laliberté.
On utilise encore majoritairement des pernettes blanches.
Mais des barres triangulaires ont également servi.
En preuve, je vous présente une tasse calibrée en pâte rouge rejetée sous laquelle on trouve la présence d'une telle barre encollée en son fond.
Officiellement produite à St-Joseph car à Beauceville on n'utilisa pas le procédé de calibrage.
On doit en partie cet artefact à un gamin qui à l'époque fouillait au dépotoir de l'usine et en ramenait des pièces potables déclassées.
Je crois même que Ti-Paul s'est fait des sous de cette façon en revendant des pièces qu'il tirait dans sa petite wagon à travers le village.
Puis arrive l'embauche du premier ouvrier en septembre 1944 soit M. Walter Grenier à qui l'on confia la tâche de presser des pernettes en terre rouge en trois grosseurs différentes.
Beauce a maintenu cette opération pendant environ un an et demi pour en mi-46 revenir à des pernettes blanches.
Pendant toutes ces années bien des pièces furent aussi cuites directement sur les plaques après essuyage.
À la Poterie du Saguenay il semble que l'utilisation de barres triangulaires étaient pratique courante en preuve la grande proportion de pièces affichant cette pratique.
La photo ci-annexée nous présente M. Charles-Henri Fortin en 1948 alimentant un four.
Sous le gros pichet 57, mieux connu sous le no 107, qu'il tient on remarque une grosse pernette blanche.
Remarquez aussi que certains vases et les petits châteaux d'aquarium sont cuit à même les plaques.
Bye Ceramboce.
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